Des Châteaux et des Maisons-Fortes (essai)
✪La Guillotière, le Velin comme la vallée du Rhône comptent de nombreux châteaux ou de nombreux vestiges… la mode du patrimoine les remet en valeur… Le terme générique de château, selon la période historique, recouvre des références diverses !
observations :
La rive-gauche du Rhône comptait nombreux châteaux de toute sorte ; Champagneux, la Motte, la Ferrandière, Vaulx-en-Velin, st-Priest…
il y avait aussi des maisons-fortes : existent toujours Gerland, la Motte, la Buire, Montchat, Bron, st-Priest, Chandieu… La maison-forte de la Part-Dieu disparu.
Populairement on les nomme "château", comme pour Chandieu, mais les statuts ne sont pas les mêmes. La maison-forte a une fonction défensive qui lui a été rapportée en période d’insécurité, certes, toutefois elle n’est pas le siège d’un seigneur, elle n’en a pas la fonction, comme le château de Champagneux en terre dauphinoise. Pierre-Scize était un château lyonnais. C’est une question de hiérarchie sous l’ancien régime.
La maison-forte ne confère pas de titre de noblesse ou plutôt il ne lui en est pas rattaché. Elle peut appartenir à un seigneur, comme celle de Bron, de Montchat, ou à une personne en mal de titre pour sa charge…
Au niveau du royaume, Henri-IV a largement affaibli les seigneurs et démantelé nombre de bâtisses seigneuriales. Des titres ont été récupérés ultérieurement, d'autres demeures ont été investies par les nobles. Ensuite de nombreux pieds à terre ont été transformés en château, comme Chambord… Dans la région lyonnaise, certaines demeures rurales sont construites ou aménagées en logements familiaux ou de villégiature. Les bourgeois ont aussi transformé au goût du jour des résidences, avec luxe ou ostentation parfois, et communément on les désigne comme château : la référence historique n'est donc pas la même. Habiter Pierre-Scize au XVIII°siècle n'est pas confortable, pourtant c'est un château…
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